Le coin des lectures
Notre bibliothèque à disposition:
– des parents en deuil et de leur famille
– des professionnels de santé
– des écoles demandeuses
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(ou autre moment si besoin)
1 – Le Berceau vide, M-J.Soubieux
Le berceau est le cur de la périnatalité. Lorsqu’il est vide, c’est une part essentielle de l’existence qui vacille et peut faire s’effondrer à tout jamais. Cet enfant qui n’est plus ni dedans ni dehors, quel est-il? Un bébé, un ftus, un rien? Pour l’état civil tout dépend de son terme, de son poids et de sa viabilité. Et ces pères et mères sans bébé, qui sont-ils maintenant? Cet enfant dont ils ont rêvé, qu’ils ont vu à l’échographie, qu’ils ont senti bouger leur conférait un statut de parents. Tout cela peut-il être gommé par la mort de l’enfant? Les enfants aînés, les grands-parents sont aussi concernés par ce drame. Quel rôle joue l’équipe soignante toujours présente dans ces moments-là? Comment le psychanalyste va-t-il pouvoir accueillir, soutenir ces parents et les aider à explorer les zones archaïques de leur psychisme reconvoquées par cet événement traumatique?
2 – Le Deuil périnatal, M-J.Soubieux
Parler des bébés morts, pendant la grossesse ou tout juste nés, n’est pas un sujet facile à aborder. Alors que le bébé occupe une place centrale dans notre société, de façon paradoxale sa mort avant terme reste un sujet tabou. La mort prénatale a un impact sur toute la famille, les enfants aînés mais aussi les grands-parents et les enfants à venir. Face à cet évènement traumatique, accueillir la perte d’un enfant qui n’a pas pu naître et soutenir les parents confronte les professionnels à leurs propres émotions et aux projections faites sur eux par les couples désespérés.
La mort périnatale contraint les couples, au-delà de leur douleur indicible, à entreprendre un voyage psychique effrayant et totalement inédit. Comprendre les enjeux qui interviennent lors de ces deuils particuliers et hautement traumatiques ouvre la voie au travail d’élaboration et d’accompagnement de la mort du fœtus.
Auteur
Marie-José Soubieux est pédopsychiatre et psychanalyste. Elle exerce ses fonctions à l’Institut de Puériculture et de Périnatalogie de Paris, au Centre de Guidance Infantile créé par le Pr. Soulé et dans le Centre de Diagnostic Prénatal et de Médecine Fœtale de la Maternité IPP-Necker. Elle est également psychanalyste d’adultes. Elle est l’auteur de plusieurs livres dans le domaine de la périnatalité dont Le berceau vide (Erès, 2008), La psychiatrie foetale (Que sais-je?, 2005).
3 – Sortir du deuil, A.Ancelin Schützenberger et E.Bissone Jeufroy
On nous apprend à gagner, à nous battre, à surmonter les difficultés, mais on ne nous apprend pas à perdre. Or la vie est faite de changements et de pertes. La perte, ici, est à entendre au sens large. Elle englobe la séparation et l’absence. Elle concerne aussi bien la mort d’un être cher que la rupture amoureuse, l’exil, la retraite, le chômage, la perte d’une partie de son corps (maladie, accident), ou encore celle de son entreprise, de sa maison, etc.
Tout changement, toute perte, tout deuil est un stress déstabilisant qui nécessite une nouvelle adaptation et un équilibre nouveau. On a perdu sa sécurité de base, le rapport au monde se fragilise. Distraits, angoissés, perturbés dans notre sommeil, nous n’avons ni le temps, ni l’énergie, ni la liberté d’esprit, ni le savoir-faire pour prendre des décisions positives. Souvent nous « laissons faire » et adoptons sans nous en rendre compte des comportements autodestructeurs.
Il est pourtant nécessaire, vital, de se ressourcer, de reprendre des forces, de pardonner ou accepter, de trouver la paix du cœur et la sérénité, de redonner sens à sa vie, bref de sortir du deuil. Pour cela, il existe des techniques. Toutes passent par un même chemin : être attentif à soi, se faire plaisir, bien s’entourer, se constituer des « réservoirs » d’amour. Ce petit guide donne les moyens d’y parvenir.
4 – La Seconde Vie des bébés morts, D.Memmi
Les hôpitaux européens ont révolutionné les pratiques entourant la mort du foetus ou du nourrisson. Apprendre à faire son deuil, regarder le corps est désormais la règle. Le phénomène se limite-t-il au cas des bébés morts ? Que dit-il de nos sociétés ?
Escamoter l’enfant mort et inciter les parents à « passer à autre
chose », tel était l’usage jusqu’alors dans les hôpitaux européens. Depuis le début des années 1990, Apprendre à « faire son deuil », telle est la règle désormais. Le deuil devient volontariste, presque appliqué. Mais le plus surprenant est sans doute l’invite systématiquement faite aux parents de regarder leur enfant mort. Internationale, cette mutation fut aussi radicale : en dix ans, une page de l’histoire de la mort enfantine a été tournée. Elle cristallise une nouvelle manière de saluer les morts rendant essentielles la matérialité et l’incarnation du souvenir. Que s’est-il passé pour que la présentation ou la représentation du corps devienne, ou redevienne, incontournable pour penser la perte ? Un simple retour au passé ? Fétichisation du corps et psychologisation de son usage : le corps, la chair, le donné biologique sont appelés au secours des psychés. Mais le phénomène se limite-t-il bien au cas des bébés morts ? Que nous suggère-t-il de la redéfinition contemporaine des identités ?
5 – Marie-Kerguelen, Histoire d’un deuil périnatal, G.Brunetaud
Il est des événements dont on ne guérit pas. On les porte en soi pour toujours et on en souffre à jamais. On croit que le temps passe, qu’il lisse l’effroi. On croit qu’on a sublimé l’épreuve, qu’on l’a dépassée, oubliée. Pourtant, le mal est fait, et, au plus profond de soi, la douleur est intacte. Le coeur, déséquilibré, ne bat plus pareil. Une fenêtre est béante, le vent s’y engouffre, la vie s’y dérobe. On est glacé. On est perdu. Une part de soi s’est enfuie. On est fragilisé à jamais, en manque pour toujours. En soi, désormais, quelque chose n’attend plus que la fin. Et malgré tout, dans la même respiration, la joie est là aussi. Il faut peut-être avoir plongé profond pour trouver la source de sa vie. Il faut peut-être avoir perdu beaucoup pour se trouver. En laissant ma fille s’envoler, j’ai trouvé une pierre précieuse, une petite flamme qui s’apparente au cristal de l’âme…
6 – Naissances, P.Péju
7 – Nos Etoiles ont filé, A-M.Revol
8 – Surmonter la Mort de l’enfant attendu, E.Martineau
9 – Eternité, à la mémoire de Julie, notre ange, M.Sestier
10 – “Elle s’appelait Victoire”, P.Aymard
11 – Mort subite du nourrisson: un deuil impossible ? dir. Ph.Mazet et S.Lebovici
12 – Le Deuil de maternité, M.Flis-Trèves
13- Le Foetus, le nourrisson et la mort, C.Le Grand-Sébille, M-F. Morel, F.Zonabend
14 – L’Enfant, la maladie et la mort, M.Jacquet-Smailovic
15 – La Mort d’un enfant, dir. M.Hanus
16 – Tu n’es pas seul, accompagner l’enfant en deuil, M.M de Kergolav-Soubrier
17 – Quel Age aurait-il aujourd’hui, le tabou des grossesses interrompues, S.Clerget
18 – L’attente et la perte d’un bébé à naître, M.Garel et H.Legrand
19 – L’enfant interrompu, C.Haussaire-Niquet
20 – Bébé est mort, dir.J.Clerget
21 – La Mort, comment répondre à ses questions, M-H Encrevé-Lambert
22 – Les Rêves envolés, traverser le deuil d’un tout petit bébé, S.Fréchette-Piperni
23 – Philippe, C.Laurens
24 – A ce Soir, L.Adler
25 – Ces Bébés passés sous silence, à propos des IMG, F.Authier-Roux
26 – L’Enfant face à la mort d’un proche, P. Ben Soussan et I.Gravillon
27 – Parler de la mort, F.Dolto
28 – La Chambre vide, perdre un enfant à la naissance… , C.Paquin
29 – Vivre après la Mort de son enfant, des parents témoignent, J.Gril
30 – Perdre un jumeau à l’aube de la vie, B.Bayle
31 – Le syndrôme du jumeau perdu, B.Austermann
32 – Lorsque Grossesse devient Tristesse, N.Pinet
33 – Gabin, H.Larger
34 – Mourir avant de n’Etre, R.Frydman
35 – De mémoire de foetus, E.Gaubert
36 – Sur le chagrin et le deuil, E.Kübler-Ross
37 – Je n’ai pas vu tes yeux, S.Tabet
38 – Fausses couches et morts foetales, prise en charge des grossesses ultérieures, V.Lejeune et B.Carbonne
39 – Soins palliatifs chez le nouveau-né, P.Bétrémieux
40 – Quand les soignants témoignent… du droit individuel à “l’oubli” au devoir collectif de mémoire, P.Gaurier
41 – La grossesse incertaine, L.Roegiers
42 – Chronique d’un désir d’enfant, J.Uyterlinde
43 – Phares dans la tempête du deuil, M-N.Damas
44 – A Marine et Baptiste, Clair de Lune
Pour les enfants:
Au Revoir blaireau, S.Varley
Une Etoile pour toi, M.Gay
Petit Lapin hoplà, Elzbieta
Le Petit Livre de la Mort et de la Vie, D.Saulière et R.Saillard
Le Deuil, y’a pas de mal à être triste, M.Mundy et R.W.Alley
Têtard ne veut jamais mourir, S.Jung et C.Légaut
La Découverte de Petit-Bond, M.Velthuijs
La Caresse du papillon, C.Voltz
Bonjour Madame la Mort, P.Teulade et J-C. Sarrazin
Les Questions des petits sur la mort, M.Aubinais
On va où quand on est mort ? M.Hennuy et S.Buyse
Sables émouvants, T.Scotto et E.Battut
Si on parlait de la mort, F.Dolto
Les douze manteaux de maman, M.Sellier et N.Novi
Pour parler de la perte de son papa, de sa maman, d’un grand-parent:
Samantha a perdu son papa, J.Kaplow
Au revoir, papa, E.Jadoul
Quand je ne serai plus là…. A.Bley
Ma maman est devenue une étoile, A.Begag
La croûte, C.Moundlic
Maman ourse est partie, R.Guichoux
Je t’écris papa, F.Jenner-Metz
Mon papa où es-tu ? M.Le Fourn